Retrouver son identité
Aperçu
Il n’y a pas si longtemps, la spiritualité était un sujet quasi aussi tabou que la sexualité à l’époque de Freud et de la reine Victoria. Aujourd’hui, nous parlons de plus en plus de vie spirituelle et d’intériorité, même si le rythme trépidant de la vie moderne et ses « distractions » nous entraînent souvent à un manque d’intimité avec nous-mêmes. Le manque d’intimité avec soi-même peut conduire à une vie de plus en plus superficielle et désorientée.
Spiritualité et religion
Dans nos sociétés pluralistes et sécularisées, nous parlons aussi plus volontiers de spiritualité que de religion et nous ne faisons pas toujours de différence entre les deux. Bien sûr, une vraie vie spirituelle peut ne pas déboucher sur une pratique religieuse, du moins sur une pratique religieuse traditionnelle, et les pratiques religieuses de certaines personnes s’enracinent parfois dans une bien pauvre spiritualité
Bien que l’ouvrage qui nous a servi pour ce programme contiennent différentes références à l’aspect religieux, notamment les Regards de foi, dans les règles d’Entraide-Deuil, il est convenu de ne pas faire référence aux éléments de religion ou autres croyances et ces éléments ne feront donc pas partie du programme. Les personnes qui le désirent pourront toutefois acheter le livre original, dont nous avons les dernières copies, et pourront lire et faire les exercices des sections « Regard de foi » chez elles.
Le travail d’intériorisation
La vie spirituelle et la vie religieuse ont toutes deux plus de chance de produire leurs fruits si elles s’accompagnent d’un véritable travail d’intériorisation, c’est-à-dire d’un travail qui permet à une personne d’accéder à une conscience plus nette de ce qu’elle est et de ce qu’elle vit. Il faut donc s’attendre à un travail d’introspection au cours des rencontres.
Parler de prise de conscience, c’est parler de cette capacité que possède l’être humain d’entretenir une sorte de dialogue avec lui-même, de réfléchir sur lui-même et sur sa vie, pour y discerner un sens, une signification, mais aussi pour lui imprimer une direction. En cela, le travail d’intériorisation ou de prise de conscience permet d’accéder à une plus grande liberté. Il permet d’être fidèle à ce que l’on est, à ce que l’on vit et à ce que l’on veut être. C’est prendre sa vie au sérieux, en dépassant une manière de vivre purement instinctive, en rompant avec la passivité ou la facilité, sachant que les gestes d’aujourd’hui auront des conséquences demain. C’est faire ce que l’on a à faire, non par habitude, par routine, par simple obéissance à des règles ou à des autorités extérieures à soi, mais parce qu’on a pris sa vie en main.
On peut définir la vie spirituelle comme un processus d’unification et d’intégration, dans une synthèse personnelle de ses valeurs et de ses intérêts, de ses croyances et de ses convictions, des défis et des appels de la vie au dépassement.
Le but des cinq parcours
Comme une maison bâtie sur le roc, le livre sur lequel s’appuie le programme (avec autorisation), propose un itinéraire de réflexion sur soi, sur sa « maison », et sur sa façon de la construire, de l’habiter ou de la gérer. Il s’adresse à toute personne qui voudrait entreprendre un travail de prise de conscience d’elle-même ou d’intériorisation. Il a été conçu pour lui fournir quelques outils et des grilles de lecture ou d’interprétation.
Ce programme s’inscrit dans la mission d’Entraide-Deuil qui vise le mieux-être et l’autonomie des personnes endeuillées, à la suite du décès d’un être cher, par l’entraide et le partage en groupe et une approche globale du deuil, donc avant le deuil (avec son document sur le prédeuil), pendant (avec nos groupes d’entraide, Mon premier Noël sans toi et nos soirées d’entraide et de partage) et après le deuil (avec Retrouver son identité et un autre programme temporairement sur la glace : Revivance). Les 5 parcours couverts par le livre correspondaient bien à ce que nous recherchions avec le nouveau programme.
Les rencontres ont lieu à la salle de l’Association des neurautromatisés de l’Outaouais (ANO), à l’arrière de l’église du 115 Boulevard Sacré-Coeur, Gatineau. Le programme se tient sur un vendredi soir et cinq samedis étalés. Il est important d’être présent(e) à TOUTES les rencontres pour pleinement profiter de ce programme. L’inscription est obligatoire. Les dates sont à définir selon les règles de la pandémie. Les parcours sont :
- regard sur mon identité (un vendredi en soirée et un samedi le jour)
- regard sur mes valeurs (un samedi – 2 semaines plus tard)
- regard sur mon affectivité (un samedi – 2 semaines plus tard)
- regard sur mon estime personnelle (un samedi – 2 semaines plus tard)
- regard sur mes relations avec les autres (un samedi – 2 semaines plus tard)
Le seul vendredi, c’est de 19h00 à 22h00 (arriver à 18h45) et les samedis, c’est de 9h00 à 17h00 (arriver à 8h30 pour café et muffins avec les autres participants).
Le coût des ateliers est de 250 $ par personne pour l’ensemble des ateliers et comprend cinq dîners, les pauses et le matériel didactique. Nous prévoyons un groupe d’environ 10 personnes avec trois animateurs (en temps de pandémie). Le nombre d’inscriptions est limit